Un vrai privilège
Un vrai privilège que d’avoir la salle du TAP sans spectateurs, juste les témoins et tous ceux qui travaillent.
En fond de scène, un grand rideau blanc et souple tombe sur un sol, lui aussi blanc.
Le lieu de l’action est clairement délimité.
Une des questions que je me posais lors des répétitions de novembre était : » Mais la vraie scène, comment vont-ils l’occuper ? « .
Elle a l’air si vaste.
Le dispositif scénique adopté par Anne Théron, est net, carré, sans possibilités de disperser le regard et l’attention.
Les acteurs sont là, en cercle et commencent à travailler avec Esther.
Un échauffement long, complet, diversifié.
Aucun bruit.
Essais de lumière.
Musiques.
Les acteurs se déplacent, se figent un instant, repartent…
C’est très souple, très lié.
Andromaque me paraît menue.